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Corinne Lepage: “Il faut dire la vérité sur l’aspartame”

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Corinne Lepage: “Il faut dire la vérité sur l’aspartame” Empty Corinne Lepage: “Il faut dire la vérité sur l’aspartame”

Message par jean luc Sam 19 Mar - 10:01

Dans Télérama.fr aussi:
- Omniprésent dans l'alimentation (yaourts, boissons, bonbons…), l'aspartame pourrait présenter des dangers pour la santé selon des études récentes. Un débat organisé par Corinne Lepage, avait lieu hier au Parlement européen pour tenter d'en savoir plus.

Ni sucrettes ni sodas light sur le buffet qui accueillait les intervenants à l’audition publique sur l’aspartame organisée hier par Corinne Lepage au Parlement européen. L’aspartame, un dossier dont la députée s’est saisie il y a quelques semaines, aiguillonnée par deux études scientifiques récentes qui jette à nouveau le trouble sur cet édulcorant.
Hier, à Bruxelles, en compagnie d’une autre députée du groupe ADLE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe), Antonyia Parvanova, elle a voulu confronter les points de vue des différents acteurs, pour « avoir une position claire sur ce dossier ». A la tribune, se sont succédé les chercheurs italiens et danois à l’origine de ces dernières études, les industriels des édulcorants et de l’agroalimentaire, les lanceurs d’alerte du Réseau environnement santé et les représentants de l’agence sanitaire européenne. A l’issue de cette audition publique, Corinne Lepage nous a livré ses impressions. Pas édulcorées.

Quel bilan tirez-vous de cette confrontation ?
Je suis très contente car, maintenant, les choses sont claires. On comprend mieux le fonctionnement des relations entre les différents acteurs de ce dossier. C'est un étonnant jeu de rôle entre l’industrie, celui qui évalue le risque et celui qui le gère. Les industriels s’appuient sur l’avis de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) qui, disent-ils, réévalue régulièrement les risques de l’aspartame en s’appuyant sur des études. On ne sait pas lesquelles, mais ça n’est pas grave… L’EFSA, quant à elle, dit qu’elle n’a pas de problème particulier avec l’aspartame, qu’elle a pris sa décision il y a X années, qu’elle n’a pas besoin de réévaluer cet édulcorant. Elle explique que les deux études récentes ne remettent pas en cause sa position, mais qu’elle va quand même les regarder de plus près. Effectivement, huit jours pour étudier les neuf cents pages de documentations envoyées par les chercheurs italiens de l’institut Ramazzini (1), comme nous l’avons appris lors de cette audition, c’était peu… Quant au responsable du risque au sein de la Commission européenne (la DG SANCO), il dit qu’il n’a pas de problème avec l’aspartame, car il se fie à l’avis de l’EFSA – vous voyez l’ ambiguïté. Il estime donc que la réévaluation de l’aspartame n’est pas une priorité.

Quelle est votre position à l’issue de cette audition ?

Je pense qu’il y a des incertitudes au sujet de l'aspartame. Les études sont contradictoires, pourtant le principe de précaution n’est pas appliqué. Il est même si peu appliqué qu’il n’y a pas de communication vers le public, et notamment de recommandations à destination des femmes enceintes. Au-delà, je suis sûre que pas un consommateur européen sur un million n'est au courant qu’il y a une dose journalière admissible (DJA) pour l’aspartame. Or, l’aspartame est présent dans six mille produits : les yaourts, les bonbons, les boissons. Il y en a même dans les médicaments. Demander au consommateur de calculer sa dose journalière admissible, c’est se moquer du monde. Personne n’est en capacité de faire ça, d’autant que la quantité d’aspartame n’est pas inscrite sur les étiquettes. En outre, cette DJA a été décidée sur la base d’études secrètes, c’est-à-dire non discutées de manière contradictoire. Dans les années 80, ces mêmes études ont été contestées aux Etats-Unis parce qu'elles étaient de mauvaise qualité. Et aujourd’hui, alors qu’arrivent de nouvelles études mettant en cause l’aspartame, l’EFSA nous dit qu’elles ne sont pas de nature à la faire changer d’avis. Ce n’est pas une manière de gérer la santé des Européens.

L’EFSA semble camper sur sa position, dans l’immédiat…
Le jour où leur responsabilité personnelle sera mise en cause, ils se demanderont pourquoi. J’aimerais savoir qui, au sein de l’EFSA, a décidé. Quels sont les conflits d’intérêt potentiels ? Y a-t-il des liens avec, par exemple, l’ILSI (2) l'industrie alimentaire ? Y a-t-il des liens avec des grands fabricants donneurs d’ordre ? Ce serait intéressant de le savoir.

Que pouvez-vous faire maintenant ?

Nous allons voir, avec Antonyia Parvanova, quelles actions nous entendons mener au niveau du Parlement européen. Nous allons mettre la question sur la table d’une manière ou d’une autre, parce que ce n’est pas acceptable, ne serait-ce que pour informer. Qu’on dise au moins qu’il y a des études qui mettent en lumière le risque pour les femmes enceintes, que ces études n’ont pas encore été confirmées mais qu’elles existent. Qu’on dise la vérité aux gens, je ne demande pas autre chose. Aujourd’hui, il n’y a pas suffisamment d’éléments pour l'interdire. Mais pour moi, le principe de précaution, c’est informer convenablement les consommateurs.
.
Propos recueillis par Virginie Félix

Compte-rendu du débat qui s'est tenu mercredi 16 mars 2011 au Parlement européen.

(1) Auteurs de plusieurs études sur la cancérogénicité de l’aspartame, la dernière, publiée en 2010, établissant un lien entre consommation d’aspartame et augmentation des cancers du foie et du poumon chez la souris mâle.
(2) International life sciences institute, un institut de recherche financé en grande partie par les industriels de l’agroalimentaire.

jean luc
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