Documentaire "Water Makes Money" à vos magnétos!!!
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Documentaire "Water Makes Money" à vos magnétos!!!
Une enquête sur le processus qui a conduit à l'abandon des régies publiques, encouragé par «le droit d'entrée» : une pratique consistant, pour les opérateurs privés, à mettre à disposition des communes une confortable somme d'argent afin de s'assurer la conversion au modèle du PPP - partenariats public-privé.
Ces mariages d'intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation, canalisations non entretenues, une liste de doléances qui a incité certaines municipalités, comme Paris et Grenoble, à choisir la «recommunalisation». En France, mais aussi en Allemagne, au Kenya ou au Guatemala, par la voix d'experts, d'élus locaux et de représentants d'associations de consommateurs, ce film alerte sur les dangers liés à l'hégémonie de Veolia et Suez.
L'eau du robinet est-elle une marchandise comme les autres ? Non, répond cette enquête limpide comme de l'eau de roche qui dénonce la privatisation de la gestion du précieux liquide. En France, 80 % de l'approvisionnement en eau est géré par Veolia et Suez - les communes, propriétaires des infrastructures, délèguent l'exploitation aux deux géants du secteur.
Or, constatent Leslie Franke et Herdolor Lorenz, ces multinationales transforment les usagers que nous sommes en vaches à lait. Une fois le partenariat décroché, elles augmentent peu à peu les factures tout en réduisant la qualité de l'entretien et du renouvellement des réseaux. Elles chlorent inconsidérément l'eau pour se simplifier la tâche. De plus, continuent les réalisateurs, Veolia et Suez trompent les élus à coups de contrats opaques - voire les corrompent - et pratiquent un lobbying très efficace jusqu'à Bruxelles.
La charge est vive, mais solidement argumentée et soutenue par des intervenants de poids, tels le maire de Munich et l'adjointe au maire de Paris chargée de l'eau, Anne Le Strat. Paris, c'est d'ailleurs l'exemple d'une ville qui a choisi de « recommunaliser » sa gestion de l'eau. Comme toujours plus de villes en France et dans le monde. Les deux tiers des contrats passés entre les sociétés privées et les villes arrivant à échéance dans les quatre ans qui viennent, ce film militant entend peser dans la balance.
Marc Belpois
Ces mariages d'intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation, canalisations non entretenues, une liste de doléances qui a incité certaines municipalités, comme Paris et Grenoble, à choisir la «recommunalisation». En France, mais aussi en Allemagne, au Kenya ou au Guatemala, par la voix d'experts, d'élus locaux et de représentants d'associations de consommateurs, ce film alerte sur les dangers liés à l'hégémonie de Veolia et Suez.
La critique TV de Télérama du 19/03/2011
L'eau du robinet est-elle une marchandise comme les autres ? Non, répond cette enquête limpide comme de l'eau de roche qui dénonce la privatisation de la gestion du précieux liquide. En France, 80 % de l'approvisionnement en eau est géré par Veolia et Suez - les communes, propriétaires des infrastructures, délèguent l'exploitation aux deux géants du secteur.
Or, constatent Leslie Franke et Herdolor Lorenz, ces multinationales transforment les usagers que nous sommes en vaches à lait. Une fois le partenariat décroché, elles augmentent peu à peu les factures tout en réduisant la qualité de l'entretien et du renouvellement des réseaux. Elles chlorent inconsidérément l'eau pour se simplifier la tâche. De plus, continuent les réalisateurs, Veolia et Suez trompent les élus à coups de contrats opaques - voire les corrompent - et pratiquent un lobbying très efficace jusqu'à Bruxelles.
La charge est vive, mais solidement argumentée et soutenue par des intervenants de poids, tels le maire de Munich et l'adjointe au maire de Paris chargée de l'eau, Anne Le Strat. Paris, c'est d'ailleurs l'exemple d'une ville qui a choisi de « recommunaliser » sa gestion de l'eau. Comme toujours plus de villes en France et dans le monde. Les deux tiers des contrats passés entre les sociétés privées et les villes arrivant à échéance dans les quatre ans qui viennent, ce film militant entend peser dans la balance.
Marc Belpois
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