Grande Synthe, ville en transition.
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Grande Synthe, ville en transition.
A Grande-Synthe (Nord), où l’abstention a battu un record et le FN réalisé 40% aux dernières élections européennes, le maire s’est fait réélire en mars pour un troisième mandat grâce à un programme résolument écologiste. Portrait d’un élu local - et socialiste - pas comme les autres.
Chemise blanche et sourire jovial, Damien Carême semble déborder d’énergie. Renouvelable bien entendu. En retard, il déboule dans une salle boisée de la maison communale de Grande-Synthe (Nord). Une poignée de main ferme, puis on s’installe autour d’une immense table, avec une tasse de café équitable. « Alors, de quoi on parle ? », lance-t-il. Car depuis sa première élection au fauteuil de maire en 2001, les projets se succèdent et s’accumulent. Avec une ligne directrice : l’écologie.
Tout commence avec des arbres
La politique, Damien Carême est tombé dedans quand il était petit. Son père, René Carême, décédé en 2011, a dirigé la ville de Grande-Synthe de 1971 à 1992. Un maire « qui a marqué l’histoire », comme le titrait le quotidien La voix du Nord.
Tout a commencé avec des arbres. « Nous sommes originaires de Lorraine, raconte son fils. Là-bas, il y avait beaucoup de forêt. Quand nous sommes arrivés à Grande-Synthe, mon père a voulu planter des arbres. » La ville compte à l’époque plus de 20 000 habitants, des ouvriers de la sidérurgie principalement. Encore aujourd’hui, la sombre silhouette des fourneaux d’Arcelor barre le chemin entre la commune et la mer.
À l’entrée de la ville des écoquartiers pimpants remplacent peu à peu les barres d’immeubles en brique rouge construits à la hâte dans les années 1960. Mais les démolitions successives n’ont pas encore réussi à changer la donne sociale : près d’un quart de la population n’a pas d’emploi. Grande-Synthe est la quarante-septième ville la plus pauvre de France.
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Chemise blanche et sourire jovial, Damien Carême semble déborder d’énergie. Renouvelable bien entendu. En retard, il déboule dans une salle boisée de la maison communale de Grande-Synthe (Nord). Une poignée de main ferme, puis on s’installe autour d’une immense table, avec une tasse de café équitable. « Alors, de quoi on parle ? », lance-t-il. Car depuis sa première élection au fauteuil de maire en 2001, les projets se succèdent et s’accumulent. Avec une ligne directrice : l’écologie.
Tout commence avec des arbres
La politique, Damien Carême est tombé dedans quand il était petit. Son père, René Carême, décédé en 2011, a dirigé la ville de Grande-Synthe de 1971 à 1992. Un maire « qui a marqué l’histoire », comme le titrait le quotidien La voix du Nord.
Tout a commencé avec des arbres. « Nous sommes originaires de Lorraine, raconte son fils. Là-bas, il y avait beaucoup de forêt. Quand nous sommes arrivés à Grande-Synthe, mon père a voulu planter des arbres. » La ville compte à l’époque plus de 20 000 habitants, des ouvriers de la sidérurgie principalement. Encore aujourd’hui, la sombre silhouette des fourneaux d’Arcelor barre le chemin entre la commune et la mer.
À l’entrée de la ville des écoquartiers pimpants remplacent peu à peu les barres d’immeubles en brique rouge construits à la hâte dans les années 1960. Mais les démolitions successives n’ont pas encore réussi à changer la donne sociale : près d’un quart de la population n’a pas d’emploi. Grande-Synthe est la quarante-septième ville la plus pauvre de France.
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