GRAVIERES: articles dans la Dépêche du Midi
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GRAVIERES: articles dans la Dépêche du Midi
En attendant de revenir sur ce sujet "la prolifération des gravières en Basse-Ariège" des articles parus.
1) La FDSEA et les gravières:
La FDSEA de l'Ariège par la plume de Jean Mistou son président, est du même avis que le CHABOT concernant les carrières. Il écrit : « Concentrer toutes les carrières alluvionnaires sur le même canton, celui de Saverdun, est une faute de gouvernance grave.
Elles sont belles « les portes de l'Ariège », les touristes venant visiter l'Ariège seront très sûrement choqués en rentrant dans notre département.
À la révision du schéma départemental des gravières en 2009, la chambre d'agriculture a été la seule à s'abstenir, tous les autres membres de la commission ont été favorables, même le représentant des environnementalistes.
Les agriculteurs saverdunois voyaient bien qu'en autorisant sans limite les granulats alluvionnaires au détriment des granulats de roche, on allait rapidement dépasser le supportable.
La population de Saverdun est majoritairement excédée par tous ces trous, le monde agricole aussi, le réseau d'irrigation collectif est en danger, le prix du terrain explose.
Il est temps que le préfet stoppe cette fuite en avant, d'ailleurs le conseil général, les écologistes ainsi que la chambre d'agriculture ont voté d'une même voix contre l'autorisation d'une quatrième carrière en Basse Ariège.
Le CHABOT sur ce sujet précis a un allié avec le monde agricole ».
2) Le Chabot: Gravière rime avec colère
En 2009, le schéma des carrières a été mis à jour par la préfecture de l'Ariège. Depuis, plusieurs associations ne décolèrent pas et ont posé un recours au tribunal administratif.
Les carrières en Ariège en quelques chiffres ce sont : 387 hectares en 2008 avec 1 870 000 tonnes/ans extraites, 677 hectares en 2010 avec 2 970 000 tonnes/an extraites et 818 hectares avec 4 070 000 tonnes/an en 2011, à condition que les deux demandes d'autorisations en cours soient accordées par la préfecture. Ce sont ces chiffres qui font pâlir les associations, dont l'association de protection de l'environnement le Chabot.
Tout commence en 2009, lorsque la préfecture de l'Ariège annonce, quatre ans avant la révision obligatoire, une mise à jour du schéma départemental des carrières sur deux points : un mode différent de calcul du ratio entre l'extraction de roches alluviales et de roches massives (jusqu'alors l'objectif était d'arriver à 50-50), et créer des installations terminales embranchées dans les carrières (afin d'acheminer les matériaux par voies ferroviaires). Ce dernier point, « pour anticiper 2 013 et éviter la pollution due au transport routier » selon la préfecture, n'est pas ce qui dérange en particulier les associations.
En revanche, suite à cette mise à jour, deux autorisations pour la création de carrières alluvionnaires sont accordées à la société Denjean et à Midi-Pyrénées Granula, et deux autres autorisations sont en train d'être examinées par la préfecture. Levée de boucliers des associations. « Ce que nous déplorons, déclare Henri Delrieu, porte-parole du Chabot, c'est le passage d'exploitation des carrières modeste et acceptable à une extraction massive sur le département. Cela aura inévitablement des conséquences sur le paysage et mènera à une réorganisation du territoire qui a, à l'origine, une vocation agricole. Nous demandons un développement raisonné des carrières ».
Pour la préfecture, « le schéma départemental a été mis à jour pour être cohérent avec celui de la Haute-Garonne établi en 2009. Cette décision est génératrice de contentieux, pourtant, toutes les mises à jour ont été faites dans les normes ».
Un avis que ne partagent pas les associations : un recours a été posé au Tribunal administratif pour annuler ces mises à jour et pour revoir les autorisations accordées à Denjean et à Midi-Pyrénées Granulats. Affaire en cours.
1) La FDSEA et les gravières:
La FDSEA de l'Ariège par la plume de Jean Mistou son président, est du même avis que le CHABOT concernant les carrières. Il écrit : « Concentrer toutes les carrières alluvionnaires sur le même canton, celui de Saverdun, est une faute de gouvernance grave.
Elles sont belles « les portes de l'Ariège », les touristes venant visiter l'Ariège seront très sûrement choqués en rentrant dans notre département.
À la révision du schéma départemental des gravières en 2009, la chambre d'agriculture a été la seule à s'abstenir, tous les autres membres de la commission ont été favorables, même le représentant des environnementalistes.
Les agriculteurs saverdunois voyaient bien qu'en autorisant sans limite les granulats alluvionnaires au détriment des granulats de roche, on allait rapidement dépasser le supportable.
La population de Saverdun est majoritairement excédée par tous ces trous, le monde agricole aussi, le réseau d'irrigation collectif est en danger, le prix du terrain explose.
Il est temps que le préfet stoppe cette fuite en avant, d'ailleurs le conseil général, les écologistes ainsi que la chambre d'agriculture ont voté d'une même voix contre l'autorisation d'une quatrième carrière en Basse Ariège.
Le CHABOT sur ce sujet précis a un allié avec le monde agricole ».
2) Le Chabot: Gravière rime avec colère
En 2009, le schéma des carrières a été mis à jour par la préfecture de l'Ariège. Depuis, plusieurs associations ne décolèrent pas et ont posé un recours au tribunal administratif.
Les carrières en Ariège en quelques chiffres ce sont : 387 hectares en 2008 avec 1 870 000 tonnes/ans extraites, 677 hectares en 2010 avec 2 970 000 tonnes/an extraites et 818 hectares avec 4 070 000 tonnes/an en 2011, à condition que les deux demandes d'autorisations en cours soient accordées par la préfecture. Ce sont ces chiffres qui font pâlir les associations, dont l'association de protection de l'environnement le Chabot.
Tout commence en 2009, lorsque la préfecture de l'Ariège annonce, quatre ans avant la révision obligatoire, une mise à jour du schéma départemental des carrières sur deux points : un mode différent de calcul du ratio entre l'extraction de roches alluviales et de roches massives (jusqu'alors l'objectif était d'arriver à 50-50), et créer des installations terminales embranchées dans les carrières (afin d'acheminer les matériaux par voies ferroviaires). Ce dernier point, « pour anticiper 2 013 et éviter la pollution due au transport routier » selon la préfecture, n'est pas ce qui dérange en particulier les associations.
En revanche, suite à cette mise à jour, deux autorisations pour la création de carrières alluvionnaires sont accordées à la société Denjean et à Midi-Pyrénées Granula, et deux autres autorisations sont en train d'être examinées par la préfecture. Levée de boucliers des associations. « Ce que nous déplorons, déclare Henri Delrieu, porte-parole du Chabot, c'est le passage d'exploitation des carrières modeste et acceptable à une extraction massive sur le département. Cela aura inévitablement des conséquences sur le paysage et mènera à une réorganisation du territoire qui a, à l'origine, une vocation agricole. Nous demandons un développement raisonné des carrières ».
Pour la préfecture, « le schéma départemental a été mis à jour pour être cohérent avec celui de la Haute-Garonne établi en 2009. Cette décision est génératrice de contentieux, pourtant, toutes les mises à jour ont été faites dans les normes ».
Un avis que ne partagent pas les associations : un recours a été posé au Tribunal administratif pour annuler ces mises à jour et pour revoir les autorisations accordées à Denjean et à Midi-Pyrénées Granulats. Affaire en cours.
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